Hélas, il se trompe de cible, car pour lui l'arnaqueur n'est pas la Sécu, mais le méchant contrevenant qui ne pense qu'à frauder le meilleur des systèmes conçu par le plus beau des pays du monde.
Système si généreux et si moral qu'il repose sur le pillage des si bien nommés assujettis. Ne soyons pas surpris qu'un système fondé sur le vol soit lui-même mis à mal par des voleurs.

Aujourd'hui, après avoir accusé les médecins, puis les pharmaciens, puis les patients, on accuse les quelques fraudeurs sur lesquels on arrive à mettre la main. On oublie que par construction la SS ne peut être que déficitaire : quand on vous vole la moitié de votre salaire, votre seule préoccupation est de vous payer sur la bête autant que vous le pouvez, quitte à devenir voleur vous-même. Rappelons, pour les collectivistes altercomprenants, la définition de voler : "s'emparer, le plus souvent sans droit, de ce qui peut être considéré comme appartenant à autrui, prendre sans que la personne concernée donne son consentement à l'action effectuée." (le mot capital ici est "consentement").
2 commentaires:
Chère Laure.
Pour autant qu'on ne fait pas abstraction des règles de droit comme le font les altercomprenants depuis au moins Marx, il convient d'introduire dans tout raisonnement économique digne de ce nom l'instrument juridique qu'est l'échange avant d'envisager l'échange ou la transaction au sens économique restreint.
L'échange est d'abord un type de règle juridique qui permet la cession ou l'acquisition de propriété de chose.
Rappelons l'art.711 du Code Civil:
"La propriété des biens s'acquiert et se transmet par succession, par donation entre vifs ou testamentaire, et par l'effet des obligations".
L'échange est ensuite un type de contrat qui permet le transfert de droit de propriété entre les parties contractantes ou, si on préfère, une modification de la distribution des droits de propriété dans la société.
Art 1702 : l'échange est un contrat par lequel les parties se donnent respectivement une chose pour une autre.
Art. 1703: l'échange s'opère par le seul consentement de la même manière que la vente,
étant entendu que
Art. 1101 : le contrat est une convention par laquelle une ou plusieurs personnes s'obligent, envers une ou plusieurs autres, à donner, à faire ou à ne pas faire quelque chose.
Art. 1134 : les conventions légalement formées tiennent de loi à ceux qui les ont faites. Elles ne peuvent être révoquées que de leur consentement mutuel ou par les causes que la loi autorise. Elles doivent être exécutées de bonne foi.
L'"échange" est donc à distinguer du "contrat" en général, mais aussi de la "vente" et ou du "paiement", autres notions d'abord juridiques vidées de leur contenu par les altercomprenants.
Comme l'action d'échange quand on a la prétention d'avoir la capacité de faire abstraction du droit, l'échange de droits de propriété sur les choses fait supporter des dépenses à ceux qui le mène, dont on peut dénommer l'ensemble "coût d'échange ou de transaction".
Comme l'instrument juridique "propriété" ou "droit de propriété", l'instrument juridique "échange" présente des imperfections et donne lieu à ... des coûts de transaction. De fait, le coût de transaction en relation avec l'échange/contrat doit prendre en compte ces coûts.
Mais l'échange/contrat contribue à réduire (le coût de) l'incertitude de l'être humain sur ses relations avec ses semblables à propos des choses. D'une certaine façon, il lui fournit une incitation à mener les actions de possession, de recherche et d'échange.
Pour autant que les actions d'échange sont menées en appliquant les règles de droit, il faut reconnaître que la réduction du coût de l'incertitude à quoi celles-ci contribuent est supérieure en valeur absolue aux coûts de transaction (tous types confondus).
Parce que les socialo-communistes ont construit l'organisation de sécurité sociale obligatoire - OSSO - sur le refus du consentement des êtres humains (immatriculation et affiliation obligatoires), sur le vol des droits de propriété - cotisations obligatoires - et sur l'absence d'échange - les cotisations sont versées par son employeur -, l'OSSO non seulement ne réduit pas les coûts de transaction, au nombre desquels le coût de l'incertitude, mais ne peut que les augmenter.
Et ces coûts ne sont pas bien évidemment pris en considération - "en compte" - par les "règles de comptabilité".
Néanmoins ces coûts sautent aux yeux un jour où l'autre comme en témoignent aujourd'hui les campagnes menées par les gens de l'OSSO contre les médecins, les patients, les dentistes, les pharmaciens, "le méchant contrevenant qui ne pense qu'à frauder le meilleur des systèmes conçu par le plus beau des pays du monde", comme vous l'écrivez.
Les altercomprenants de l'OSSO devraient réduire leur ignorance crasse en lisant les auteurs libéraux (Bastiat, Mises, Hayek, Rueff par exemple et pour parler des disparus) qui ont bien expliqué logiquement que toute construction institutionnelle fondée sur le non consentement des êtres humains et sur le vol de leurs propriétés ne peut que disparaître après avoir fait supporter des coûts autrement plus importants que ceux qu'elle avait la prétention d'avoir la capacité de réduire : la hausse des coûts prenait forme en particulier avec la mise en place d'un prétendu système policier pour "vaincre les dérives", puis sa croissance tentaculaire jusqu'au jour où ...étant donnée son inanité de fait (les altercomprenants vivent au pays d'Alice, celui des Merveilles, il faut le rappeler, et feignent d'ignorer les disparitions récentes - fin décennie 1980, début décennie 1990, il y a donc moins de vingt ans - de l'Allemagne de l'Est, puis de l'URSS triomphante et modèle des socialo-communistes de 1945-46, il faut le commémorer).
La croissance tentaculaire du système policier de l'OSSO est désormais un phénomène en route.
Soyons optimistes malgré les faits : le phénomène témoigne que la fin d'icelle est donc proche.
Merci Laure pour votre blog.
Georges Lane
Merci à vous, Georges, pour ces commentaires éclairants...
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